L'Esprit-Saint nous donne la puissance d'être un témoin véritable et fidèle de Jésus-Christ –- la puissance de Le représenter véritablement au travail, à la maison, ou en classe –- afin que lorsque les gens nous regardent, ils voient l'amour, la paix et la beauté de Jésus-Christ dans nos actions et nos attitudes. Ils verront une personne qui est en paix dans la tempête. C'est la puissance dont nous avons besoin si nous sommes Ses vrais témoins, car nous ne pouvons pas être un vrai témoin de Lui par notre propre force ou nos capacités ; sans la puissance de l'Esprit-Saint, nous échouerons chaque fois que le vrai problème apparaît et que la pression monte. C'est seulement lorsque nous apprenons à déprendre complètement de l'Esprit-Saint que nous faisons l'expérience de sa puissance.
Une des erreurs les plus fréquentes est que lorsque nous voyons une zone de faiblesse dans notre vie, nous essayons immédiatement de la compenser et de la corriger nous-mêmes. Nous disons : « Je suis désolé, Seigneur, je ne le ferai plus. Je te le promets, Seigneur. » Nous pensons ce que nous disons, mais nous recommençons. Le problème est que nous essayons de corriger le souci nous-mêmes, en pensant que d'une manière ou d'une autre, si nous faisons un petit effort supplémentaire ou si nous essayons une approche un peu différente, nous pouvons changer et corriger les faiblesses de notre caractère et de notre nature.
C'est seulement lorsque nous sommes arrivés dans un état de désespoir total dans l'aide possible que nous pouvons nous apporter, et que nous laissons tomber pour nous rendre, que nous connaissons la joie de Sa victoire. C'est seulement lorsque Paul s'est écrié : « Malheureux que je suis ! » qu'il a reconnu la vérité sur lui-même et qu'il a cessé de chercher « qui a un autre programme à essayer ? », « qui a une autre formule ? ». Paul a laissé tomber et a supplié de recevoir une puissance autre que la sienne : « Malheureux que je suis ! Qui me délivrera ? Je ne peux pas me délivrer moi-même. » Il a abandonné l'idée de se délivrer lui-même et a reconnu qu'il était misérable.
Puis, il a répondu a sa propre question : « Grâces soient rendues à Dieu par la promesse de Jésus Christ et la puissance de l'Esprit-Saint, Dieu a assuré ma victoire. » Alors que nous arrivons dans Romains 8, nous lisons toutes les choses au sujet d'une vie guidée par l'Esprit, remplie par l'Esprit, dirigée par l'Esprit, emplie de puissance par l'Esprit. Paul conclut le chapître en disant que nous sommes « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. »
Quelle histoire différente de celle de la défaite et du triste désespoir de la faiblesse de notre chair au chapitre 7 ! Quel cri de victoire glorieux -- « Plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir, ni les puissances, ni les êtres d'en-haut, ni ceux d'en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur. » (Romains 8:37-39).
Ce cri de victoire glorieux est possible grâce à la puissance de l'Esprit lorsque je lâche prise et que je me tourne vers Dieu pour recevoir cette puissance, cette dynamique de la part de Dieu. À ce moment là, j'autorise l'Esprit-Saint à effectuer Son travail au sein de ma vie, le travail que Dieu a prévu pour Lui.