Robert Service, dans son poème La crémation de Sam Magee, parle de se dépêcher « avec un corps à moitié caché dont il ne pouvait pas se débarasser. » Il était arnaché à un traîneau, mais il ne pouvait pas s'en débarasser car il avait fait cette promesse le soir de Noël. C'est comme cela que nous sommes en tant que chrétiens. Nous avons un esprit rachété qui est vivant pour Dieu, mais nous devons traîner notre vieux corps. Il est là avec nous où que nous allions, jusqu'au jour où nous pourrons finalement nous débarasser de notre charge. Paul a dit : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désireux de revêtir notre domicile céleste par-dessus l'autre, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus » (voir 2 Corinthiens 5.1-4). Ce sera la complétion de notre rédemption. Voilà ce que j'attend.
Certaines personnes sont troublées à l'idée qu'ils vont se débarasser de ce corps. Cela ne me trouble pas. L'apôtre Paul a dit : « Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite par la main des hommes. » Ce corps que je possède maintenant, je l'ai reçu de mes ancêtres ; tous les gênes sont passés de génération en génération, et je suis un produit composé de mes ancêtres. J'ai récupéré toutes les caractéristiques héritées de l'échec humain, et c'est pourquoi je suis ici dans mon corps qui gémit.
