dimanche 8 mai 2011

Un fils de Dieu

Je sais que je suis désormais un fils de Dieu, non pas grâce à ma justice personnelle, mais par ma foi en Jésus-Christ. « À tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1:12). Parce que j'ai cru en Jésus-Christ, Dieu m'a donné le pouvoir de devenir un fils de Dieu. Donc je sais maintenant que je suis un fils de Dieu, et ceci est une grande gloire pour moi. Si je suis un fils, alors je suis un héritier. Je suis un héritier de Dieu et un héritier conjoint avec Jésus-Christ, et je ne connais rien qui puisse être plus glorieux que cela.

Dieu travaille dans mon être intérieur par son Esprit-Saint, mais mon problème est que bien que je sois nouveau à l'intérieur, je suis toujours le vieux Chuck à l'extérieur. Mais le vieux Chuck est en fait mort, si bien que je dois traîner ce vieux corps partout jusqu'au jour où Dieu m'en délivrera enfin. Avec ma pensée et avec mon cœur, je sers le Seigneur, mais bien souvent avec mon corps, je suis contrôlé par mes propes désirs égoïstes. Ce vieux corps se fait lourd et difficile à porter. Il y a des fois où je me plaint, désirant être délivré, non pas pour être un esprit décharné, mais plutôt que je puisse être rhabillé avec ce nouveau corps qui vient du ciel, que je sois comme Lui, comme je Le vois tel qu'Il est.

Je suis un fils de Dieu. J'ai un esprit renouvellé et un corps non racheté. Dieu ne va pas prendre ce corps au ciel, gloire au Seigneur! « Il faut en effet que ce (corps) corruptible revête l'incorruptibilité. » Un changement commence alors à prendre place : « Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés. » Le mot traduit par « transformé » dans le texte grec est metamorphoo. Ce mot est utilisé pour décrire un changement du corps, comme lorsqu'une chenille se change en papillon. Paul dit que la création toute entière soupire et souffre jusqu'à ce jour, dans l'attente de la manifestation des fils de Dieu, c'est-à-dire de la rédemption de nos corps.