samedi 18 juin 2011

La fête de huit jours

Dans Jean 7.37, nous lisons : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus debout s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. » C'était la fête des Tentes, la fête où le peuple de Dieu se rappelait comment Il avait divinement préservé leurs pères lorsqu'ils avaient erré 40 ans dans le désert. Dans Lévitique 23, nous lisons que quand ils célébraient cette fête, ils devaient faire de petites cabanes et devaient quitter leurs maisons pour séjourner dans ces cabanes pendant les huit jours de la fête. Comme le précisait la tradition, ils devaient laisser assez d'espace dans la tenture du toit afin de pouvoir observer les étoiles la nuit, pour se rappeler que leurs ancêtres avaient dormi à la belle étoile pendant 40 ans. De plus, suffisamment d'espace devait être laissé dans les murs pour que le vent puisse y souffler, afin qu'ils se rappellent que bien que leurs pères aient été exposés aux éléments pendant 40 ans, Dieu les avait miraculeusement protégés.

Au temple, chaque jour de la fête, les prêtres faisaient une procession jusqu'à la piscine de Siloé, où ils remplissaient de grandes jarres d'eau et montaient ensuite en procession les nombreuses marches du mont du temple. Alors que le peuple entonnait les psaumes glorieux d'hallel, les prêtres versaient l'eau sur le sol pavé ; c'était pour rappeler aux adorateurs l'eau qui était sortie du rocher dans le désert lorsque Moïse l'avait frappé, et comment Dieu avait préservé de façon surnaturelle leurs pères dans ce désert aride.

On dit que le huitième jour, le dernier jour (qui était connu pour être le plus grand jour de la fête), les prêtres ne faisaient pas de procession à la piscine pour remplir les jarres d'eau. Ce jour-là, il n'y avait pas de versement d'eau sur le sol pavé. Cela avait également une signification, car c'était la reconnaissance que Dieu avait rempli Ses promesses ; Il les avait amenés dans le pays qui était bien irrigué et qui ruisselait de lait et de miel, et ils n'avaient plus besoin de la provision miraculeuse de l'eau qui sortait du rocher.

C'était ce jour-là, le grand jour de la fête, que Jésus s'était levé et s'était écrié : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. » Jésus parle de cette soif universelle dont tout le monde fait l'expérience.