mardi 5 juillet 2011

Une conséquence des langues

Il y a plusieurs années, lorsque l'église Calvary Chapel à Costa Mesa était relativement petite, nous nous retrouvions les dimanche soirs dans un club-house. Un dimanche soir en particulier (qui était le dimanche de la Pentecôte), à la fin de la leçon alors que nous adorions Dieu doucement ensemble, j'ai demandé à l'un des femmes du groupe si elle souhaitait adorer Dieu par l'Esprit, car je savais que lorsqu'elle parlait en langues, elle parlait habituellement en français. Lorsqu'elle a commencé d'adorer Dieu, je pouvais comprendre suffisamment son français pour savoir qu'elle remerciait Dieu pour sa nouvelle vie en Christ et la belle nouvelle chanson d'amour qu'Il lui avait offerte. J'ai trouvé cela particulièrement beau, car elle était chanteuse de boite de nuit avant sa conversion. À la fin de son adoration dans l'Esprit, ma femme a commencé à donner l'interprétation au groupe, et sachant qu'elle ne connaît pas le français, j'étais particulièrement béni d'entendre la précision avec laquelle l'adoration par l'Esprit était interprétée pour le groupe.

Après la réunion, un des jeunes hommes du groupe a amené une jeune fille juive de Palm Springs pour se faire conseiller. Quand nous nous sommes assis ensemble, elle a dit : « Avant que nous en venions à mes problèmes, expliquez-moi ce qui s'est passé ici ce soir. Pourquoi la première femme a-t-elle parlé à Dieu en français, et l'autre femme a-t-elle traduit au groupe ce qu'elle a dit ? » J'ai dit : « Le croiriez-vous si je vous disais qu'aucune de ces femmes ne connaît le français ? » Je lui ai dit que je savais avec certitude que ni l'une ni l'autre ne connaissaient le français, car l'une d'elles était une amie proche, et l'autre était ma femme. Puis je lui ai montré 1 Corinthiens où il est question du don des langues et de leur interprétation. Elle m'a alors dit qu'elle avait vécu en France pendant six ans, et que l'accent du français qui avait été parlé était un parfait exemple de ce qu'elle appelait le français aristocratique. Puis elle a dit : « Je dois accepter Jésus-Christ maintenant, avant d'aller plus loin. »

J'ai eu la joie de la voir trouver son Messie et devenir membre du corps du Christ. Il y avait eu une démonstration du don des langues, suivie par une interprétation véritable, qui était une louange glorieuse et une adoration de Dieu. Le résultat était l'édification de l'Église, et dans ce cas la conversion de cette jeune fille juive.