lundi 4 juillet 2011

Langues ou prophéties ?

En contraste avec cela, Paul nous dit que celui qui prophétise parle aux hommes pour l'édification, l'exhortation et la consolation (1 Corinthiens 14.3). Lorsque j'ai étudié cette définition de la prophétie, j'en ai conclu que la plupart des soi-disant interprétations que l'on entend dans les services pentecostaux ou charismatiques relèvent en fait de l'exercice du don de prophétie, car elles sont souvent dans le style de : « Ainsi parle le Seigneur : « Mes petits enfants, appelez mon nom. » ou « Adorez-moi ! » Elles exhortent les gens à adorer, à rendre grâce, à louer, ou bien elles réconfortent les gens dans la bonté et la grâce de Dieu. Quand les mots sont adressés à l'église pour édifier, cela tombe dans la catégorie de la prophétie plutôt que de l'interpréation des langues.

J'ai en conclu que, quand une personne prononce une parole en langues, plutôt que de prier qu'il y ait une interprétation, bien souvent la prière est : « Ô Dieu, parle-nous. » Si Dieu nous parle à travers un don de l'Esprit, c'est normalement à travers le don de prophétie, des paroles de sagesse ou de connaissance. Nous voyons bien souvent que la manifestation des langues donne de la foi à la personne qui a un don de prophétie, et il se lève et exerce son don de prophétie plutôt que de donner une interprétation de ce qui a été dit en langues.

Paul déclare que, si tous parlent en langues dans l'église et qu'un simple auditeur survienne, ils dira qu'ils sont tous fous. Paul restreint également l'usage des langues dans l'église à deux ou trois manifestations au maximum, et chacune à son tour. Si personne avec le don d'interprétation n'est présent, Paul interdit complètement l'usage des langues, disant à la personne qu'elle devrait garder le silence et parler à elle-même et à Dieu, ce qui implique également que la personne doit pouvoir contrôler l'exercice du don.