lundi 28 mars 2011

Les questions s'accumulent

Il y avait d'autres choses qui me gênaient à propos de l'église que je fréquentais. Je me demandais pourquoi, si nous étions l'église la plus spirituelle de la ville et si nous avions la plus grande puissance, les autres églises avaient beaucoup plus de membres. On m'avait dit que la plupart des gens cherchaient un chemin facile vers le paradis, et que les autres églises étaient plus grandes parce qu'elles disaient aux gens ce qu'ils voulaient entendre. Si notre église faisait cela, elle serait pleine également (de personnes condamnées à l'enfer).

Un autre problème que j'avais avec notre église était son manque d'amour. Je savais que le fruit de l'Esprit est l'amour, donc je ne pouvais pas comprendre pourquoi il y avait autant de séparations dans l'église. Il semblait qu'il y avait tout le temps des membres qui voulaient se débarrasser du pasteur et d'autres qui le soutenaient. Des gens quittaient notre église si souvent que, si tous les anciens membres de l'église étaient revenus, nous aurions eu la plus grande église de la ville!

D'une certaine manière, quitter notre église était un peu comme quitter le Seigneur. Ceux qui étaient partis étaient certainement retombés dans leur quête d'un chemin plus aisé vers le paradis. Pourtant, je me prenais souvent à espérer pouvoir aller à la Community Church ou à l'église presbytérienne. Mais le dimanche soir, je me sentais convaincu de mon désir de faire « marche arrière », et je m'avançais vers l'autel pour être à nouveau « sauvé ».

J'essayais de prouver que j'étais normal en excellant à l'école. Je travaillais pour être le gamin le plus intelligent de l'école, le coureur le plus rapide de l'école, et celui qui pouvait batter plus loin que tous les autres au baseball. Malheureusement, la plupart des autres gamins de mon école du dimanche essayaient de prouver qu'ils étaient normaux en fumant, en buvant, et en traînant avec les bandes de durs à l'école. Très peu d'entre eux sont restés à l'école du dimanche après leur entrée au collège. Par la grâce de Dieu et avec l'aide de mes parents très engagés, j'ai survécu.