vendredi 6 mai 2011

Je ne fais pas le poids

Je dois être amené au point où je prend conscience et je reconnais que je ne peux pas me débarrasser de la chair ni de ses désirs et faiblesses. Je ne fais pas le poids. Tant que je lutte et que j'essaie, je ne peux pas y arriver ; j'échouerai.

Nous sommes des pécheurs ; nous devons reconnaître ce fait ; il n'y a rien que nous puissions faire à ce sujet par nous-mêmes. Nous devons faire appel à une puissance plus grande que la nôtre. C'est ce que faisait Paul dans Romains 7 lorsqu'il a dit : « Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (verset 24). Il a fait appel à une puissance plus grande que lui-même, et lorsqu'il l'a fait, il a trouvé la puissance.

Quand, le visage dévoilés, nous reflétons la gloire du Seigneur, nous sommes transformés de gloire en gloire. Dieu nous change, Il change nos attitudes. Par notre nature héritée d'Adam, nous sommes très égoïstes et centrés sur nous-mêmes. Cela commence très tôt dans la vie ; on peut le voir chez de jeunes enfants lorsqu'ils disent « le mien ». C'est l'un des premiers mots qu'ils apprennent en dehors de « maman » et « papa ». On les voit s'attacher à leur possession, et on n'ose même pas essayer de leur prendre ou bien on peut être sûr qu'on va les entendre. Si vous prenez leur biberon, vous allez devoir vous battre, avec force cris, braillements et coups de pieds. Il est heureux qu'ils soient aussi petits et faibles qu'ils le sont, sinon ils réduiraient leur lit en pièces ! Ce sont des petits enfants bénis, mais ils ont hérité de la nature d'Adam.

Tant que je suis égoïste et centré sur moi-même, je ne suis pas ce que Dieu veut que je sois. Dieu ne veut pas que je sois centré sur moi-même. Dieu ne veut pas que je sois intéressé par ma propre personne en premier lieu. Le Seigneur veut que je m'intéresse aux autres personnes et que je partage ce que j'ai avec eux en fonction de leur besoin. C'est ce dont Jésus parlait dans Matthieu 5 lorsqu'il a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Cependant, cela n'est pas naturel, mais surnaturel, et nous pouvons seulement l'atteindre par la puissance surnaturelle de l'Esprit-Saint qui vient et change notre attitude au sujet de notre propre personne et de nos possessions.

Non seulement Il change notre attitude (ce qui est la chose la plus importante), mais l'attitude changée modifie également l'action. Trop souvent, nous essayons de faire le contraire. Il semble que notre philosophie soit de changer les actions d'une personne et d'espérer qu'en changeant ses actions, nous allons changer son attitude. Les psychologues disent que si nous jouons une émotion, nous allons obtenir l'émotion correspondante. Dieu, toutefois, s'intéresse à changer réellement l'attitude du cœur, et cette attitude changée amène une action modifiée dans notre vie.