Lorsque nous considérons la promesse de l'Esprit dans Joël 2.28, et que nous lisons le contexte de cette promesse dans son intégralité, nous voyons qu'il se réferrait aux derniers jours. La prophétie nous amène en fait au milieu de la période de la tribulation, lorsque le soleil devient ténèbre et la lune se change en sang, et au grand jour de la venue du Seigneur, quand ce qui est parfait sera venu. Ce qui a commencé à la Pentecôte devait évidemment continuer jusqu'au retour de Jésus-Christ. Pierre l'a confirmé quand il a parlé a la multitude qui lui a demandé au jour de la Pentecôte : « Que ferons-nous ? », il a ordonné : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse [la promesse de Joël] est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Actes 2.38-39). Il n'est pas fait mention d'une date limite à la fin de la période apostolique. Cette idée est une invention de l'homme pour excuser le manque de puissance dans les églises et dans les vies aujourd'hui.
Nous ne recommendons certainement pas que tous parlent en langues. Paul, par sa question réthorique : « Tous parlent-ils en langues ? » (1 Corinthiens 12.30), attendait un « Non » en réponse, de la même manière que tous n'ont pas de dons de guérison. D'un autre côté, je sens qu'il est mauvais d'interdire, ou même de décourager l'usage du parler en langues par ceux qui veulent utiliser le don comme une assistance dans leur vie de prière ou leurs dévotions personnelles à Dieu.